Révolte et sexe
Après le pipi, le sexe. Sauf que là, je partage la révolte avec Nereij.
Le sexe, c'est gratuit et ludique, il n'y a que des avantages : il évacue le stress et la frustration, il remonte le moral et met de bonne humeur, il accroit la complicité, il facilite le sommeil, en plus c'est une activité à deux qui génère son lot de caresses et de baisers... Oui, il y a plein de bonnes raisons de se livrer aux câlins crapuleux.
Dame nature nous a accordé ce bienfait, elle ne devrait pas avoir le droit de nous en priver, surtout pendant la grossesse, période où le couple a bien besoin de se détendre !
Reprenons depuis le début (j'axerai mon argumentaire sur notre cas personnel.)
Les trois premiers mois, la femme enceinte est complètement claquée : quand chéri monte voir sa douce à 21H00 et la trouve en train de ronfler, il sait aussitôt qu'il peut retourner jouer à la playstation. Il s'en sort s'il est vigilant pendant les périodes de réveil. Mais même là, pour peu que son adorée soit en proie aux nausées, il n'est pas certain de raviver son étincelle vicelarde, mise en sommeil à cause d'un haricot de moins de 3 centimètres.
Je pense que c'est à ce moment que l'homme comprend que la perpétuation de sa lignée est une question de sacrifices. De son côté, sa femme le rassure (autant qu'elle se rassure). Elle a lu les pages du bouquin de grossesse concernant le second trimestre, elle lui rappelle les témoignages de deux de ses copines, l'épisode de friends où Rachel saute sur tout ce qui bouge, ça va être le feu d'artifessefice !
Hin hin hin. Saloperie de bouquins. Injustices flagrantes d'une femme à l'autre devant la grossesse. Parce que les mycoses et autres charmantes affections liées aux changements de PH vaginal se mettent de la partie, que votre libido est parfois complètement en sourdine, et que bref, ce n'est pas du tout ça que la météo avait annoncé. Mais bon, là encore, vous vous en sortez pas trop mal si vous avez de la chance. C'est sans doute ce qu'on appelle une activité réduite.
Et puis arrive le troisième trimestre. Le bidon, bien énorme, bien encombrant, change la donne, cela va de soi. Genre la femme enceinte y réfléchit à deux fois avant de se lancer dans une tentative, avec des réflexions dignes de mathématicien se basant sur un savant ratio:
élongations*courbatures*mal de dos / le plaisir modulo libido plus ou moins en forme.
Sans compter qu'il y a de nouvelles douleurs ligamentaires et pubiennes, et que le câlin crapuleux demande de s'envoyer un pot de nutella pour récupérer en vitalité.
L'homme peut carrément voir son désir s'évanouir avec le changement de silhouette de sa femme, ou pire, le conserver intact et donc subir tant bien que mal sa frustration, en plus d'avoir à gérer le stress de son bibendum adoré, ses crises de nidifcation, ses gémissements depuis le canapé, l'accumulation de tâches ménagères (parce qu'il est bien cet homme là), etc. Selon les bouquins, blablabla, faut en parler, c'est libérateur, faut penser aux moyens de compenser, blablabla.
Personnellement, j'ai tendance à penser que rien n'est plus libérateur qu'une bonne partie de jambes en l'air. Et que la nidification est également pour la femme une façon de compenser le manque de sexe. Mais bon, le pire reste à venir.
L'accouchement, et de facto l'abstinence complète. Heureusement qu'il y a le bébé au bout de ce tunnel et que son arrivée est censée épuiser les parents le temps que la tuyauterie se remette en place. Mais bon, les divers rapports que j'ai lus sur le sujet ne sont pas tous réjouissants...
Le sexe, c'est gratuit et ludique, il n'y a que des avantages : il évacue le stress et la frustration, il remonte le moral et met de bonne humeur, il accroit la complicité, il facilite le sommeil, en plus c'est une activité à deux qui génère son lot de caresses et de baisers... Oui, il y a plein de bonnes raisons de se livrer aux câlins crapuleux.
Dame nature nous a accordé ce bienfait, elle ne devrait pas avoir le droit de nous en priver, surtout pendant la grossesse, période où le couple a bien besoin de se détendre !
Reprenons depuis le début (j'axerai mon argumentaire sur notre cas personnel.)
Les trois premiers mois, la femme enceinte est complètement claquée : quand chéri monte voir sa douce à 21H00 et la trouve en train de ronfler, il sait aussitôt qu'il peut retourner jouer à la playstation. Il s'en sort s'il est vigilant pendant les périodes de réveil. Mais même là, pour peu que son adorée soit en proie aux nausées, il n'est pas certain de raviver son étincelle vicelarde, mise en sommeil à cause d'un haricot de moins de 3 centimètres.
Je pense que c'est à ce moment que l'homme comprend que la perpétuation de sa lignée est une question de sacrifices. De son côté, sa femme le rassure (autant qu'elle se rassure). Elle a lu les pages du bouquin de grossesse concernant le second trimestre, elle lui rappelle les témoignages de deux de ses copines, l'épisode de friends où Rachel saute sur tout ce qui bouge, ça va être le feu d'artifessefice !
Hin hin hin. Saloperie de bouquins. Injustices flagrantes d'une femme à l'autre devant la grossesse. Parce que les mycoses et autres charmantes affections liées aux changements de PH vaginal se mettent de la partie, que votre libido est parfois complètement en sourdine, et que bref, ce n'est pas du tout ça que la météo avait annoncé. Mais bon, là encore, vous vous en sortez pas trop mal si vous avez de la chance. C'est sans doute ce qu'on appelle une activité réduite.
Et puis arrive le troisième trimestre. Le bidon, bien énorme, bien encombrant, change la donne, cela va de soi. Genre la femme enceinte y réfléchit à deux fois avant de se lancer dans une tentative, avec des réflexions dignes de mathématicien se basant sur un savant ratio:
élongations*courbatures*mal de dos / le plaisir modulo libido plus ou moins en forme.
Sans compter qu'il y a de nouvelles douleurs ligamentaires et pubiennes, et que le câlin crapuleux demande de s'envoyer un pot de nutella pour récupérer en vitalité.
L'homme peut carrément voir son désir s'évanouir avec le changement de silhouette de sa femme, ou pire, le conserver intact et donc subir tant bien que mal sa frustration, en plus d'avoir à gérer le stress de son bibendum adoré, ses crises de nidifcation, ses gémissements depuis le canapé, l'accumulation de tâches ménagères (parce qu'il est bien cet homme là), etc. Selon les bouquins, blablabla, faut en parler, c'est libérateur, faut penser aux moyens de compenser, blablabla.
Personnellement, j'ai tendance à penser que rien n'est plus libérateur qu'une bonne partie de jambes en l'air. Et que la nidification est également pour la femme une façon de compenser le manque de sexe. Mais bon, le pire reste à venir.
L'accouchement, et de facto l'abstinence complète. Heureusement qu'il y a le bébé au bout de ce tunnel et que son arrivée est censée épuiser les parents le temps que la tuyauterie se remette en place. Mais bon, les divers rapports que j'ai lus sur le sujet ne sont pas tous réjouissants...