L'empereur culbuto
Je m'étais promis d'écrire un bel article aujourd'hui, pissou du jour qu'il s'intitulait, mais il faut absolument que je vous parle de quelque chose.
Jusqu'à avant les vacances, le Haricot était occupé à faire des dents. Du coup, à part mordiller des trucs allongé sur le dos, tripoter ce qui passait à sa portée et chouiner sur le ventre, il ne faisait rien de particulier. Depuis qu'elles sont sorties, tout a été bouleversé.
Déjà, il joue assis maintenant, avec grand sérieux qui plus est.
Ensuite, il travaille la motricité. Il cherche à bouger.
Les jambes ne suivent pas ? Peu lui chaut, il se jette en avant, sur le côté, en arrière. Et bing. Et ouin. Si-si. Le parc arrive dimanche (oublié chez papi-mami à noël), je pense qu'on va le garnir de coussins histoire qu'il ne se fasse pas mal en jouant à superbébé ("ouais, j'ai presque décollé !").
Mais bon, ça on se doutait que ça arriverait un jour, il paraît que tous les bébés finissent par se mouvoir et que c'est là que les vrais ennuis commencent. M'enfin, on m'avait promis que le caca diversifié ça tuait, et au final, par rapport à ce que j'endure avec Smoke, je me la joue trop facile. Donc, je suis confiante.
Dernier point, Haricot travaille la bouffe ET l'exercice du pouvoir.
Donc, on ne comprenait pas pourquoi on avait tant de mal certains soirs à lui faire prendre le biberon. Nous, on nourrissait notre petit dans nos bras avec amour, cherchant à franchir avec une ténacité méritoire le barrage de ses petites lèvres soudées à la bave ectoplasmique... Sauf que chez la nounou, ça faisait un bail qu'il le prenait assis dans sa chaise.
Oui. Ce n'est pas grâce à nous qu'il progresse cet enfant...
Snif. Ouin.
Et une fois assis dans sa chaise, ce petit dictateur en herbe sait très bien réclamer à grands cris ce qu'il pense être le mieux pour son petit estomac féroce : notre petit déjeuner. Et vas-y que je me plie en deux et que j'essaie de tirer la table six places vers moi pour me servir ! Hallucinant. Bon, et le biberon dans ces cas-là, hum, comment dire... A part essayer de le lancer sur un pauvre chat qui a mal au derrière, il n'en fait pas grand chose.
On n'a pas cédé ce matin, il n'a rien eu. Pas de biberon, pas de gâteau.
Plus tard, il a pris son biberon. Ouf. Vedi, veni, vici. Mouahahahah ! Triomphe parental !
En tout cas, ça promet. Parce que chez la nounou hier, il ordonnait aux petits de lui filer leurs gâteaux, et le bibi, il n'en a pas voulu...
Jusqu'à avant les vacances, le Haricot était occupé à faire des dents. Du coup, à part mordiller des trucs allongé sur le dos, tripoter ce qui passait à sa portée et chouiner sur le ventre, il ne faisait rien de particulier. Depuis qu'elles sont sorties, tout a été bouleversé.
Déjà, il joue assis maintenant, avec grand sérieux qui plus est.
Ensuite, il travaille la motricité. Il cherche à bouger.
Les jambes ne suivent pas ? Peu lui chaut, il se jette en avant, sur le côté, en arrière. Et bing. Et ouin. Si-si. Le parc arrive dimanche (oublié chez papi-mami à noël), je pense qu'on va le garnir de coussins histoire qu'il ne se fasse pas mal en jouant à superbébé ("ouais, j'ai presque décollé !").
Mais bon, ça on se doutait que ça arriverait un jour, il paraît que tous les bébés finissent par se mouvoir et que c'est là que les vrais ennuis commencent. M'enfin, on m'avait promis que le caca diversifié ça tuait, et au final, par rapport à ce que j'endure avec Smoke, je me la joue trop facile. Donc, je suis confiante.
Dernier point, Haricot travaille la bouffe ET l'exercice du pouvoir.
Donc, on ne comprenait pas pourquoi on avait tant de mal certains soirs à lui faire prendre le biberon. Nous, on nourrissait notre petit dans nos bras avec amour, cherchant à franchir avec une ténacité méritoire le barrage de ses petites lèvres soudées à la bave ectoplasmique... Sauf que chez la nounou, ça faisait un bail qu'il le prenait assis dans sa chaise.
Oui. Ce n'est pas grâce à nous qu'il progresse cet enfant...
Snif. Ouin.
Et une fois assis dans sa chaise, ce petit dictateur en herbe sait très bien réclamer à grands cris ce qu'il pense être le mieux pour son petit estomac féroce : notre petit déjeuner. Et vas-y que je me plie en deux et que j'essaie de tirer la table six places vers moi pour me servir ! Hallucinant. Bon, et le biberon dans ces cas-là, hum, comment dire... A part essayer de le lancer sur un pauvre chat qui a mal au derrière, il n'en fait pas grand chose.
On n'a pas cédé ce matin, il n'a rien eu. Pas de biberon, pas de gâteau.
Plus tard, il a pris son biberon. Ouf. Vedi, veni, vici. Mouahahahah ! Triomphe parental !
En tout cas, ça promet. Parce que chez la nounou hier, il ordonnait aux petits de lui filer leurs gâteaux, et le bibi, il n'en a pas voulu...