Meta caca machine
J'ai beaucoup aimé ce WE. Haricot a tenu à se montrer artistique de bout en bout, et comme je ne suis pas maligne-maligne...
Déjà vendredi, j'ai voulu faire un peu de shopping avec mon beau-frère qui était tout content d'arpenter les magasins derrière une poussette gigantesque tout chemin. En bonne mère prévoyante (si-si), j'avais pris mon petit sac à langer sensé parer à toute éventualité. Haricot a été formidable, super sage, à peine deux tétées dans l'après-midi.
La première, je l'ai donnée sur un banc public à côté d'une maison de retraite. Pour Babar, c'était la deuxième sortie plein air de la semaine. Comme par hasard, y'a toujours un pépé lubrique pour mater au bon moment, un pépé du genre fourbe qui sort de derrière un arbre ou derrière un mur pile pour apercevoir Babar. OK, là, j'étais installée non loin de la maison de retraite, on pourrait croire que je cherche, mais quand je suis tout au fond du parc de ploudal, cachée derrière les fougères tropicales géantes, je me dis que les pépés ont forcément des antennes.
La deuxième tétée, je l'ai donnée chez Dialogue Enfant, un super magasin de jouets du centre ville, à l'abri des regards derrière un pilier au fond du magasin, dans une alcôve pourvue d'un petit canapé. Ben là, encore un pépé ! Mais il a fait demi-tour celui-ci.
Haricot était tout content d'être là, incapable de savoir où donner de la tête, avec tous ces jouets partout, ces lumières au plafond, Babar à disposition... Paf, raz-de-marée dans la couche. C'était bien remonté dans le dos pour transpercer ses affaires, un bonheur. Par chance, j'étais dans la bonne boutique avec toilettes spéciales pour gros bidons et bébés. Là, j'ai ouvert la couche devant mon beau-frère (qui n'a pu réprimer un mouvement de recul), je l'ai lavé, déshabillé... avant de m'apercevoir que j'avais tout dans le sac, sauf des couches.
Oui, vous avez bien lu : sauf des couches. Horreur ! Malheur ! Ni une ni deux j'ai dépêché le beauf acheter son premier paquet de couches dans le leclair du centre. Et j'ai sacrifié un bavoir sur l'autel du pipi le temps qu'il revienne.
Samedi, Haricot a vécu une journée de folie. Il enchainait les tétées comme un fou comme un soldat, pompant sur babar comme un ivrogne, limite il faisait peur quand il grognait de satisfaction. Par contre, il a fait un seul petit caca ridicule dans toute l'après-midi. Alors, quand je me suis décidée à lui donner le bain, je tremblais d'avance à l'idée de le laisser les fesses à l'air (car c'est bien connu, le grand air, c'est le bonheur du p'tit derrière).
Je l'ai déshabillé avec précaution, prête à m'écarter à la moindre grimace annonciatrice d'un flux de marée. Rien le temps du savonnage. Je l'ai plongé dans la flotte vaguement rassurée. Et là, j'ai vu la grimace, mais trop tard ! Un jet jaune a jailli de son petit cul pour s'écraser contre la paroi de la baignoire, et telle une tempête nuageuse*, a gagné toute l'eau pour donner un jus immonde dans lequel flottaient des morceaux. Magnifique. Et pan ! Un deuxième !
* Ca m'a rappelé un documentaire animalier où une sèche balançait un jet d'encre avant de prendre la fuite. Ben c'était pareil, mais en jaune. Ah, et puis le Haricot, il baignait là dedans avec un air de bienheureux !
La grimace qui annonce le caca :
Déjà vendredi, j'ai voulu faire un peu de shopping avec mon beau-frère qui était tout content d'arpenter les magasins derrière une poussette gigantesque tout chemin. En bonne mère prévoyante (si-si), j'avais pris mon petit sac à langer sensé parer à toute éventualité. Haricot a été formidable, super sage, à peine deux tétées dans l'après-midi.
La première, je l'ai donnée sur un banc public à côté d'une maison de retraite. Pour Babar, c'était la deuxième sortie plein air de la semaine. Comme par hasard, y'a toujours un pépé lubrique pour mater au bon moment, un pépé du genre fourbe qui sort de derrière un arbre ou derrière un mur pile pour apercevoir Babar. OK, là, j'étais installée non loin de la maison de retraite, on pourrait croire que je cherche, mais quand je suis tout au fond du parc de ploudal, cachée derrière les fougères tropicales géantes, je me dis que les pépés ont forcément des antennes.
La deuxième tétée, je l'ai donnée chez Dialogue Enfant, un super magasin de jouets du centre ville, à l'abri des regards derrière un pilier au fond du magasin, dans une alcôve pourvue d'un petit canapé. Ben là, encore un pépé ! Mais il a fait demi-tour celui-ci.
Haricot était tout content d'être là, incapable de savoir où donner de la tête, avec tous ces jouets partout, ces lumières au plafond, Babar à disposition... Paf, raz-de-marée dans la couche. C'était bien remonté dans le dos pour transpercer ses affaires, un bonheur. Par chance, j'étais dans la bonne boutique avec toilettes spéciales pour gros bidons et bébés. Là, j'ai ouvert la couche devant mon beau-frère (qui n'a pu réprimer un mouvement de recul), je l'ai lavé, déshabillé... avant de m'apercevoir que j'avais tout dans le sac, sauf des couches.
Oui, vous avez bien lu : sauf des couches. Horreur ! Malheur ! Ni une ni deux j'ai dépêché le beauf acheter son premier paquet de couches dans le leclair du centre. Et j'ai sacrifié un bavoir sur l'autel du pipi le temps qu'il revienne.
Samedi, Haricot a vécu une journée de folie. Il enchainait les tétées comme un fou comme un soldat, pompant sur babar comme un ivrogne, limite il faisait peur quand il grognait de satisfaction. Par contre, il a fait un seul petit caca ridicule dans toute l'après-midi. Alors, quand je me suis décidée à lui donner le bain, je tremblais d'avance à l'idée de le laisser les fesses à l'air (car c'est bien connu, le grand air, c'est le bonheur du p'tit derrière).
Je l'ai déshabillé avec précaution, prête à m'écarter à la moindre grimace annonciatrice d'un flux de marée. Rien le temps du savonnage. Je l'ai plongé dans la flotte vaguement rassurée. Et là, j'ai vu la grimace, mais trop tard ! Un jet jaune a jailli de son petit cul pour s'écraser contre la paroi de la baignoire, et telle une tempête nuageuse*, a gagné toute l'eau pour donner un jus immonde dans lequel flottaient des morceaux. Magnifique. Et pan ! Un deuxième !
* Ca m'a rappelé un documentaire animalier où une sèche balançait un jet d'encre avant de prendre la fuite. Ben c'était pareil, mais en jaune. Ah, et puis le Haricot, il baignait là dedans avec un air de bienheureux !
La grimace qui annonce le caca :