L'affaire Pruiiinnce
Je pourrais vous parler ici de la problématique du changement d'horaire qui visiblement ne concerne ni les chats, ni les bébés, mais non. Je pourrais vous parler de ma pauvre nounou qui a un truc qui coince au niveau de la colonne et qui a du mal à bouger son pied droit, mais non. Je pourrais vous rappeler qu'hier, Haricot a dit coucou, ce dont nous sommes sûrs et certains (ça faisait comme quand on cherche un canal de radio, que ça friture sur la ligne, et tout à coup un blanc, coucou, un blanc et c'est reparti pour la friture), mais non.
On commence à faire des expériences sur le petit. Genre lui mettre un gâteau à portée pour voir s'il le prend, le porte à la bouche, le goute, reconnaît de la bouffe, essaie de le manger. Ca marche nickel, il est très fort comme détecteur de bouffe. Même que, comme on est de bons parents, on surveille ledit morceau de gâteau, au cas où il s'étoufferait (Haricot, pas le gâteau). Donc, on le regarde bêtement se mettre à lécher et à aspirer un bout de pruiiinnce de toutes ses forces, jusqu'à ce que fatalement, la bave hyper-corrosive ait raison de la structure organisée du biscuit.
Et là, cagade totale de parents newbie. Parce que le Haricot, lui, il aspire, alors pan ! le bout de gâteau s'écrase dans la gorge, et lui, il s'étouffe (Haricot, pas le gâteau). Et puis il bave et renvoie à moitié, pendant que ses vieux paniqués le sortent de sa chaise, prêts à tenter l'opération d'expulsion dudit biscuit, voire la réanimation, l'appel des secours, et...
Le Haricot tousse un coup, sourit et cherche un nouveau truc à mettre dans la bouche.
Hum. Ben après ce coup d'éclat, il s'est brossé pour ravoir du pruiince. Yeux de bambi ou pas, on a mangé devant lui sans lui en donner. Non mais.