Quand l'administratif vous assomme.
Le dépression s'abat d'un coup sur moi, lourde et pesante, comme une chappe de plomb contre laquelle ma tête se cogne. Je m'y suis pris en juillet et le malheur a voulu que je clique, confiante, sur la mauvaise ligne, imprimant le mauvais papier pour déclarer mon assistante maternelle. Voilà comment le cauchemar a commencé. Tout ça parce qu'avec le pad de mon portable, j'ai glissé sur la mauvaise page.
Horreur.
Je reçois un courrier fin juillet de la CAF, pointant mon erreur, mais, me fournissant le bon papelard et me priant de ne pas l'envoyer avant le 4 septembre. Bon. Sauf que le 4 au matin, je reçois un papier de l'urssaf m'indiquant que ma demande est transmise à la paje.
Je tremble alors sur place, telle Bambi pris dans les phares d'un bolide lui fonçant dessus par temps de pluie. Prudente, j'attends. Me disant que le bolide va m'épargner. Quelle gourde, hein ? 13 jours plus tard, comme je n'ai toujours rien de la paje dans ma boite à lettre, j'envoie le courrier promis à la caf, non sans exécuter un rituel païen sensé le garantir le succès de ma démarche.
Aujourdh'ui, désespérée par le désert de gobi qui crèche dans ma boîte aux lettres, j'appelle la paje, quelque peu fébrile de ne toujours pas avoir déclaré le salaire de mon assistante maternelle (à la porte de chez qui frappent gentiment les assedics qui veulent qu'elle se trouve du travail - comme si, 8 kg de barbac, ce n'était pas du travail...)
Là la paje confirme le désert de gobi, ce gentil organisme qui me rendra un jour la vie si simple n'a jamais entendu parler de moi à ce jour.
J'appelle donc la caf, une dame en manque de caféïne, contrairement à moi, bien entendu. Je raconte mon histoire, la voix aussi sanguinolente de trémolos qu'un bambi éclaté en charpie sur la voie publique. On me répond avec un enthousiasme aussi fringuant qu'un Smoke trempé au sortir du bain : "ben oui (soupir) on a eu votre courrier, mais la déclaration est incomplète, il faut penser à tout remplir. Vous allez recevoir un courrier." (Bientôt ?)
Je n'ai donc pas tout rempli. Donc, en fait, j'ai sauté du haut d'une falaise déguisée en bambi et je me suis éclatée toute seule comme une grande sur un spot coca-cola. Je me sens déprimée du coup. Tant que je n'aurais pas ce courrier, je vais me demander ce que j'ai bien pu oublier de remplir. Ca va me hanter, me poursuivre, me fatiguer... et il va falloir encore au moins 3 semaines pour que je puisse télédéclarer et que tout rentre dans l'ordre.
Je m'y suis prise en juillet pourtant.
Bouiiiiin.
Horreur.
Je reçois un courrier fin juillet de la CAF, pointant mon erreur, mais, me fournissant le bon papelard et me priant de ne pas l'envoyer avant le 4 septembre. Bon. Sauf que le 4 au matin, je reçois un papier de l'urssaf m'indiquant que ma demande est transmise à la paje.
Je tremble alors sur place, telle Bambi pris dans les phares d'un bolide lui fonçant dessus par temps de pluie. Prudente, j'attends. Me disant que le bolide va m'épargner. Quelle gourde, hein ? 13 jours plus tard, comme je n'ai toujours rien de la paje dans ma boite à lettre, j'envoie le courrier promis à la caf, non sans exécuter un rituel païen sensé le garantir le succès de ma démarche.
Aujourdh'ui, désespérée par le désert de gobi qui crèche dans ma boîte aux lettres, j'appelle la paje, quelque peu fébrile de ne toujours pas avoir déclaré le salaire de mon assistante maternelle (à la porte de chez qui frappent gentiment les assedics qui veulent qu'elle se trouve du travail - comme si, 8 kg de barbac, ce n'était pas du travail...)
Là la paje confirme le désert de gobi, ce gentil organisme qui me rendra un jour la vie si simple n'a jamais entendu parler de moi à ce jour.
J'appelle donc la caf, une dame en manque de caféïne, contrairement à moi, bien entendu. Je raconte mon histoire, la voix aussi sanguinolente de trémolos qu'un bambi éclaté en charpie sur la voie publique. On me répond avec un enthousiasme aussi fringuant qu'un Smoke trempé au sortir du bain : "ben oui (soupir) on a eu votre courrier, mais la déclaration est incomplète, il faut penser à tout remplir. Vous allez recevoir un courrier." (Bientôt ?)
Je n'ai donc pas tout rempli. Donc, en fait, j'ai sauté du haut d'une falaise déguisée en bambi et je me suis éclatée toute seule comme une grande sur un spot coca-cola. Je me sens déprimée du coup. Tant que je n'aurais pas ce courrier, je vais me demander ce que j'ai bien pu oublier de remplir. Ca va me hanter, me poursuivre, me fatiguer... et il va falloir encore au moins 3 semaines pour que je puisse télédéclarer et que tout rentre dans l'ordre.
Je m'y suis prise en juillet pourtant.
Bouiiiiin.